Qui a produit la dette, qui est responsable et qui doit "réagir" ? Les Français, réduits en esclavage par la racaille d'en-haut, ou l'Etat Léviathan, obèse, gaspilleur, ruineux, irresponsable, voleur et criminel ? Tiens, la réponse est dans la question...
30.11.05
La faillite, nous voici, II
Notre ministre du Déficit des Finances est un humoriste. Après nous avoir appris que la Dette n'est pas de 1000 milliards d'euros mais plutôt de 2000 milliards, soit 120% du PIB au lieu de 66%, il a souhaité que "les Français s'approprient cette dette pour comprendre la nécessité de réagir au plus vite".
Qui a produit la dette, qui est responsable et qui doit "réagir" ? Les Français, réduits en esclavage par la racaille d'en-haut, ou l'Etat Léviathan, obèse, gaspilleur, ruineux, irresponsable, voleur et criminel ? Tiens, la réponse est dans la question...
Qui a produit la dette, qui est responsable et qui doit "réagir" ? Les Français, réduits en esclavage par la racaille d'en-haut, ou l'Etat Léviathan, obèse, gaspilleur, ruineux, irresponsable, voleur et criminel ? Tiens, la réponse est dans la question...
27.11.05
La faillite, nous voici
L'Expansion a mené une intéressante enquête sur une France en faillite.
La "dette de la France", ça paraît bien abstrait et éloigné de nos soucis quotidiens. Qu'est-ce que Mr Dupont en a à faire ?
Si Mr Dupont est un Français moyen, il risque d'avoir à payer des impôts de plus en plus lourds au fil du temps. S'il est fonctionnaire, il ne sera pas payé tous les mois ; le lance-pierre du mal-nommé "Trésor" public arrosera sporadiquement les zélés serviteurs de l'Etat-Moloch (ou de ce qu'il en restera). Outre la retraite misérable qu'il touchera une fois devenu inactif, lesservices sévices publics sur lesquels il compte aveuglément, en bon Français au cerveau bien lavé, seront de plus en plus perturbés.
Si Mr Dupont est un Français d'en-bas, il ne pourra plus compter sur ses allocations, revenus minimum, gâteries addictives et prestations diverses offertes généreusement par un Etat-providence en cessation de paiement. L'urgence sera d'abord de payer les fonctionnaires pour essayer de faire survivre le monstre étatique français auquel le reste du monde aura coupé les vivres (on ne prête pas aux pauvres ni à ceux qui ne peuvent plus rembourser).
Si Mr Dupont est un Français aisé mais patriote (le naïf), qui aura évité de placer ses économies à l'étranger, il risque de perdre gros. Ses placements en obligations, autrement dit en dette de l'Etat français ou des entreprises publiques, risquent de valoir tripette. Comme tous ces placements sont dématérialisés depuis longtemps, frustration supplémentaire, il ne pourra même pas en faire des confettis !
Nul doute qu'on accusera le capitalisme sans frontières, le libéralisme sauvage, le nouveau mur de l'argent... Mais surtout pas l'impéritie, l'immoralité, la veulerie, l'imbécillité, la démagogie, l'irresponsabilité des dirigeants élus selon la règle démocratique de la dictature de la majorité et de l'incompétence autoproclamée.
Est-ce que ce sombre horizon se rapproche de nous ? Oui, s'il faut en croire également S&P, qui voit la France sur la pente glissante : France: Sliding To The Bottom Of The 'AAA' Class (on y parle entre autres joyeusetés de la sinistre SS - dans un langage châtié, certes, mais pas vraiment pour en dire du bien).
Théorique tout ça, abstrait, irréaliste ? Voyez ce qui s'est passé en Argentine en 2001 (Alain Lambert, un des rares politiciens lucides, l'évoque sans ambages). Lisez aussi Jean-Louis Caccomo qui décrit les phases critiques du déclin de l'Etat. Les générations à venir pourront remercier laclasse crasse politique française actuelle pour les cadeaux empoisonnés qu'elle leur aura laissés.
La "dette de la France", ça paraît bien abstrait et éloigné de nos soucis quotidiens. Qu'est-ce que Mr Dupont en a à faire ?
Si Mr Dupont est un Français moyen, il risque d'avoir à payer des impôts de plus en plus lourds au fil du temps. S'il est fonctionnaire, il ne sera pas payé tous les mois ; le lance-pierre du mal-nommé "Trésor" public arrosera sporadiquement les zélés serviteurs de l'Etat-Moloch (ou de ce qu'il en restera). Outre la retraite misérable qu'il touchera une fois devenu inactif, les
Si Mr Dupont est un Français d'en-bas, il ne pourra plus compter sur ses allocations, revenus minimum, gâteries addictives et prestations diverses offertes généreusement par un Etat-providence en cessation de paiement. L'urgence sera d'abord de payer les fonctionnaires pour essayer de faire survivre le monstre étatique français auquel le reste du monde aura coupé les vivres (on ne prête pas aux pauvres ni à ceux qui ne peuvent plus rembourser).
Si Mr Dupont est un Français aisé mais patriote (le naïf), qui aura évité de placer ses économies à l'étranger, il risque de perdre gros. Ses placements en obligations, autrement dit en dette de l'Etat français ou des entreprises publiques, risquent de valoir tripette. Comme tous ces placements sont dématérialisés depuis longtemps, frustration supplémentaire, il ne pourra même pas en faire des confettis !
Nul doute qu'on accusera le capitalisme sans frontières, le libéralisme sauvage, le nouveau mur de l'argent... Mais surtout pas l'impéritie, l'immoralité, la veulerie, l'imbécillité, la démagogie, l'irresponsabilité des dirigeants élus selon la règle démocratique de la dictature de la majorité et de l'incompétence autoproclamée.
Est-ce que ce sombre horizon se rapproche de nous ? Oui, s'il faut en croire également S&P, qui voit la France sur la pente glissante : France: Sliding To The Bottom Of The 'AAA' Class (on y parle entre autres joyeusetés de la sinistre SS - dans un langage châtié, certes, mais pas vraiment pour en dire du bien).
Théorique tout ça, abstrait, irréaliste ? Voyez ce qui s'est passé en Argentine en 2001 (Alain Lambert, un des rares politiciens lucides, l'évoque sans ambages). Lisez aussi Jean-Louis Caccomo qui décrit les phases critiques du déclin de l'Etat. Les générations à venir pourront remercier la
24.11.05
La parole au camarade gréviste syndiqué
Q. Vous êtes favorable aux 30 heures dans la fonction publique ?
R. Ah oui ! Je suis pour : on est surmenés, et en sous-effectif !
Q. Pourquoi travailler ?
R. Ben, le travail, c'est indispensable pour exercer une fonction de syndicaliste.
Q. L'alcool au boulot, c'est un problème ?
R. Oui, mais dans mon travail, je m'efforce de couper les ponts entre le pastis et la CGT...
Trouvé dans le Cri du contribuable de ce mois (c'est la célèbre BAF, Brigade de l’Argent des Français, qui interviouve les têtes à claques syndicales).
A lire aussi dans ce numéro des entretiens avec Jacques Marseille et Bernard Zimmern de l'Ifrap.
Le Cri est passé au format tabloïd, j'avoue que je préférais le format magazine.
R. Ah oui ! Je suis pour : on est surmenés, et en sous-effectif !
Q. Pourquoi travailler ?
R. Ben, le travail, c'est indispensable pour exercer une fonction de syndicaliste.
Q. L'alcool au boulot, c'est un problème ?
R. Oui, mais dans mon travail, je m'efforce de couper les ponts entre le pastis et la CGT...
Trouvé dans le Cri du contribuable de ce mois (c'est la célèbre BAF, Brigade de l’Argent des Français, qui interviouve les têtes à claques syndicales).
A lire aussi dans ce numéro des entretiens avec Jacques Marseille et Bernard Zimmern de l'Ifrap.
Le Cri est passé au format tabloïd, j'avoue que je préférais le format magazine.
20.11.05
Ligue libérale révolutionnaire
Trouvé via le célébrissime blog de Loïc Le Meur le "site de la Ligue libérale révolutionnaire".
Que voilà un parti qui manque dans le morne paysage politique franchouillard. Puisque les gauchistes altercomprenants voleurs, violents et redistributeurs ont leur LCR, pourquoi les libertariens n'auraient-ils pas leur LLR ? Des associations comme Liberté Chérie sont très bien, mais je crains que leur destinée soit de finir comme roue de secours des partis en place (la "madelinisation"). Et je trouve parfois leur discours bien convenu et timide.
Il nous manque un parti de forts en gueule qui diraient tout haut ce que la plupart pensent tout bas : que les politiciens sont des bandits, que l'Etat est une organisation mafieuse, que l'impôt est du vol, que la Sécu c'est l'URSS moins le goulag, et le modèle antisocial français les Soviets plus l'étable à veaux.
J'exagère ? Oui, mais non : mes qualificatifs sont en fait trop édulcorés. En effet, l'impôt est un vol aggravé (vol en bande, avec racket), l'Etat est pire qu'une organisation mafieuse (car la Mafia au moins n'est pas en faillite, ne met pas en danger un pays tout entier, et une partie de son activité est légitime bien qu'illégale, à l'inverse de l'Etat), quant aux politichiens ce sont des criminels qui saignent le pays, et qui vivent comme des parasites sur les dépouilles de leurs victimes. Pour ce qui est de la sinistre SS, je préfère ne pas en parler, ça pourrait faire péter les pare-feux et les dispositifs de contrôle parental...
La LLR pourrait aisément se faire connaître en entartant un homme politique chaque année, le jour de la libération fiscale. En exigeant l'abolition de l'esclavage étatique. En demandant la débaptisation des avenues Lénine, Maurice Thorez, Waldeck Rochet, Robespierre,Arlette Laguiller, qui fleurissent encore dans le 9-3. En affrêtant des charters pour Cuba pour les derniers schtroumpfs à lunettes de la bureaucrassie française. En revalorisant non pas le SMIC (qu'il faudrait supprimer), mais le travail au noir et les SEL (Systèmes d'Echanges Libertariens). En expliquant la réalité de la lutte des classes et comment l'étatisme aliène le citoyen. Bon, j'arrête là, sinon les partis de gauche et de droite vont récupérer toutes mes bonnes idées, ce qui va provoquer une lauralibéralisation rampante des esprits...
Que voilà un parti qui manque dans le morne paysage politique franchouillard. Puisque les gauchistes altercomprenants voleurs, violents et redistributeurs ont leur LCR, pourquoi les libertariens n'auraient-ils pas leur LLR ? Des associations comme Liberté Chérie sont très bien, mais je crains que leur destinée soit de finir comme roue de secours des partis en place (la "madelinisation"). Et je trouve parfois leur discours bien convenu et timide.
Il nous manque un parti de forts en gueule qui diraient tout haut ce que la plupart pensent tout bas : que les politiciens sont des bandits, que l'Etat est une organisation mafieuse, que l'impôt est du vol, que la Sécu c'est l'URSS moins le goulag, et le modèle antisocial français les Soviets plus l'étable à veaux.
J'exagère ? Oui, mais non : mes qualificatifs sont en fait trop édulcorés. En effet, l'impôt est un vol aggravé (vol en bande, avec racket), l'Etat est pire qu'une organisation mafieuse (car la Mafia au moins n'est pas en faillite, ne met pas en danger un pays tout entier, et une partie de son activité est légitime bien qu'illégale, à l'inverse de l'Etat), quant aux politichiens ce sont des criminels qui saignent le pays, et qui vivent comme des parasites sur les dépouilles de leurs victimes. Pour ce qui est de la sinistre SS, je préfère ne pas en parler, ça pourrait faire péter les pare-feux et les dispositifs de contrôle parental...
La LLR pourrait aisément se faire connaître en entartant un homme politique chaque année, le jour de la libération fiscale. En exigeant l'abolition de l'esclavage étatique. En demandant la débaptisation des avenues Lénine, Maurice Thorez, Waldeck Rochet, Robespierre,
17.11.05
Petit plaisir du jour
Il y a certains petits plaisirs qu'on aurait tort de bouder.
Par exemple une petite recherche Google sur "sinistre SS". Voyez un peu les premiers résultats...
Par exemple une petite recherche Google sur "sinistre SS". Voyez un peu les premiers résultats...
16.11.05
La vie à deux vitesses
Un lien que j'utilise souvent pour voir les infos ayant trait à la sinistre SS est la page de Yahoo sur l'actualité de la sécu et de la médecine publique.
On y apprend ainsi que "PS, PCF et UDF ont dénoncé une médecine à deux vitesses". Aucune expression ne me fait plus rire que celle-là : "médecine à 2 vitesses", reprise par la gauche et les idiots utiles de l'UDF... Comme si on n'avait pas déjà une médecine à mille vitesses - et tant mieux ! Rien qu'avec les mutuelles complémentaires (qui remboursent mieux que la sinistre SS et pour moins cher) on a des prestations à mille vitesses, grâce à la concurrence !
Je propose aux partisans de la médecine à vitesse unique d'aller vite faire un tour à l'Hopital américain de Neuilly pour en expulser Michel Sardou, qui s'y fait soigner en ce moment. Qu'est-ce que c'est que ces stars qui se font soigner à vitesse supérieure, alors que le prolétaire avec sa faible vitesse ne peut même plus s'acheter du Doliprane et doit se contenter de l'hôpital public, avec ses listes d'attente et ses maladies nosocomiales ?
L'égalitarisme est bien ancré dans les cervelles : à bas la boulangerie à 2 vitesses, les loisirs à 2 vitesses, les voitures à plusieurs vitesses, la VIE à 2 vitesses ! L'égalitarisme est une révolte contre le droit à la différence, contre l'autre qui n'est pas comme nous, c'est la jalousie et l'envie insidieuse déguisées en idéologie, c'est l'essence de la démagogie. Rien d'étonnant à ce que cette idéologie soit dominante dans ce pays, qui a la haine de lui-même, et par conséquent des autres.
On y apprend ainsi que "PS, PCF et UDF ont dénoncé une médecine à deux vitesses". Aucune expression ne me fait plus rire que celle-là : "médecine à 2 vitesses", reprise par la gauche et les idiots utiles de l'UDF... Comme si on n'avait pas déjà une médecine à mille vitesses - et tant mieux ! Rien qu'avec les mutuelles complémentaires (qui remboursent mieux que la sinistre SS et pour moins cher) on a des prestations à mille vitesses, grâce à la concurrence !
Je propose aux partisans de la médecine à vitesse unique d'aller vite faire un tour à l'Hopital américain de Neuilly pour en expulser Michel Sardou, qui s'y fait soigner en ce moment. Qu'est-ce que c'est que ces stars qui se font soigner à vitesse supérieure, alors que le prolétaire avec sa faible vitesse ne peut même plus s'acheter du Doliprane et doit se contenter de l'hôpital public, avec ses listes d'attente et ses maladies nosocomiales ?
L'égalitarisme est bien ancré dans les cervelles : à bas la boulangerie à 2 vitesses, les loisirs à 2 vitesses, les voitures à plusieurs vitesses, la VIE à 2 vitesses ! L'égalitarisme est une révolte contre le droit à la différence, contre l'autre qui n'est pas comme nous, c'est la jalousie et l'envie insidieuse déguisées en idéologie, c'est l'essence de la démagogie. Rien d'étonnant à ce que cette idéologie soit dominante dans ce pays, qui a la haine de lui-même, et par conséquent des autres.
9.11.05
Les racailles d'en haut parlent aux racailles d'en bas
Tu t'appelles Gérard (ou Ahmed), tu vis dans le 9-3, ta voiture a brûlé et tu te demandes vraiment pourquoi tu payes des impôts...
Eh bien voilà où ils vont passer, tes impôts :
Eh bien voilà où ils vont passer, tes impôts :
mardi 8 novembre 2005, 20h18La solution pour réparer les erreurs de l'étatisme : davantage d'étatisme, de fonctionnaires, de dépense, de déficit. Pendant que racailles d'en haut et racailles d'en bas causent entre elles, le Français moyen, racketté par les deux sortes de racailles, abandonné par la police étatique, est totalement transparent.
Les mesures annoncées par Dominique de Villepin pour les quartiers (extraits) :
- déblocage en 2006 de 100 millions d'euros de subventions complémentaires pour les associations qui travaillent dans les quartiers sensibles.
- création d'une grande agence de la cohésion sociale et de l'égalité des chances", "interlocuteur des maires pour toutes les questions relatives aux quartiers sensibles"
- création de 5.000 postes d'assistants pédagogiques dès janvier 2006 dans les collèges situés dans les quartiers sensibles dans le cadre d'une "relance" des zones d'éducation prioritaire (ZEP)
- doublement des équipes de réussite éducative destinées aux jeunes en difficulté pour atteindre le nombre de 1.000 fin 2007
- accélération du plan Bouleau de rénovation urbaine, lancé en 2003. Le gouvernement va dégager 25 % de moyens complémentaires sur deux ans pour financer ce plan de réhabilitation des quartiers.
7.11.05
Le pays qui ne voulait pas changer
L'hystérie est devenue telle en France que tout événement (...) suscite désormais la croisade antilibérale. Inutile de dire qu'en tête se trouve le professionnel des causes sans risques, Jacques Chirac.Bravo à François Lenglet pour son éditorial (Enjeux-Les Echos, n°218 de novembre 2005, numéro spécial sur le libéralisme, 3 euros).
Il s'agit bien d'un complot planétaire, cher lecteur, qui s'en prend à notre précieux modèle social et ses millions de chômeurs. Qui nie notre sens aigu de la gestion et ses milliards de déficits. Mais nous nous défendrons. Plutôt morts que libéraux. Plutôt morts que de s'incliner devant l'exemple de pays qui sont parvenus à traiter les maux dont nous souffrons, sans autres atouts que les nôtres. Plutôt morts que de capituler devant le bon sens.
Et si c'était l'excès de protection qui créait la précarité, parce qu'il dissuade les créations d'emplois ? Aurait-on peur de perdre son travail si on était assuré d'en retrouver un aussitôt ?Le rapport de force ne serait-il pas plus favorable au salarié ? La protection de l'emploi n'est-elle pas, au bout du compte, une menace sur l'emploi ?
Questions taboues. Questions de mauvais esprit. Questions libérales. Questions que nous n'entendrons jamais dans la bouche de ceux, nombreux, qui font commerce de la peur des Français pour se maintenir au pouvoir ou pour le conquérir.
4.11.05
Sous-développement durable et perception d'épouses
Très bon post du Citoyen durable sur les "ravages de la superstition" étatique, si répandue, qui consiste à croire que l'Etat est indispensable pour la "justice sociale", alors qu'il n'est guère indispensable que pour les fonctionnaires et les politiciens, tandis qu'il met sous sa coupe le reste de la population et enfonce le pays dans le sous-développement durable...
Cet absence de sens critique si répandue chez les gens me rappelle le merveilleux conte de ce vieil anarchiste de droite que fut Marcel Aymé : le percepteur d'épouses.
De mémoire, il s'agit d'un percepteur qui sévit dans une ville de province quelconque. Il est tellement consciencieux qu'il s'envoie des sommations à lui-même - car il est affligé d'une femme très dépensière et il a du mal à boucler ses propres fins de mois. Puis sa femme en a assez et le quitte (avec un beau militaire, je crois). C'est là qu'on entre dans la quatrième dimension et dans la folie fiscale. Le percepteur s'imagine que le fisc lui a pris son épouse par une saisie-arrêt (sans sommation). Il invente alors de nouvelles dispositions qui obligent tous les maris de la ville à abandonner leur femme au fisc. Et tous, un peu surpris au début, viennent docilement avec leur femme, "puisqu'il faut", disent-ils (les sales machos !). Le ministre, en visite dans le coin, vient admirer le zèle du percepteur et des citoyens, et trouve que le percepteur est fou, mais que l'idée est bigrement intéressante...
Le Cri du contribuable devrait décidément publier ce conte en l'assaisonnant d'un petit commentaire sur la superstition étatique, maladie typiquement française...
Cet absence de sens critique si répandue chez les gens me rappelle le merveilleux conte de ce vieil anarchiste de droite que fut Marcel Aymé : le percepteur d'épouses.
De mémoire, il s'agit d'un percepteur qui sévit dans une ville de province quelconque. Il est tellement consciencieux qu'il s'envoie des sommations à lui-même - car il est affligé d'une femme très dépensière et il a du mal à boucler ses propres fins de mois. Puis sa femme en a assez et le quitte (avec un beau militaire, je crois). C'est là qu'on entre dans la quatrième dimension et dans la folie fiscale. Le percepteur s'imagine que le fisc lui a pris son épouse par une saisie-arrêt (sans sommation). Il invente alors de nouvelles dispositions qui obligent tous les maris de la ville à abandonner leur femme au fisc. Et tous, un peu surpris au début, viennent docilement avec leur femme, "puisqu'il faut", disent-ils (les sales machos !). Le ministre, en visite dans le coin, vient admirer le zèle du percepteur et des citoyens, et trouve que le percepteur est fou, mais que l'idée est bigrement intéressante...
Le Cri du contribuable devrait décidément publier ce conte en l'assaisonnant d'un petit commentaire sur la superstition étatique, maladie typiquement française...
1.11.05
Ces fauves qui nous oppressent
Ma lecture du moment, un livre pas fatigant : « Mes fauves », de Jean-Marie Rouart (chez Grasset). Ce livre est une galerie de portraits d'hommes politiques que l'auteur a rencontrés au cours de ces dernières décennies, en fait c’est une compilation d’articles qu’il a publiés à droite et à gauche, dont certains sont assez anciens.
A sa lecture, force est de reconnaître qu'on voit de moins en moins ce qui sépare réellement Sarkozy, Villepin, Bayrou (« Ravaillac de la majorité »), Hollande (« on peut se passer du pouvoir, on ne peut pas se passer de chocolat ! » dit-il), le « bon M. Raffarin, toujours prêt à ouvrir les caisses de l’Etat aux mécontents devant la moindre mauvaise humeur et le premier calicot dressé », et qui « dorlote amoureusement tous les sujets de démagogie en vogue », Jean-Louis Debré (spécialité : avaleur de couleuvres - servies par Chirac-, « je ne suis pas un libéral à tous crins » dit-il - on l’avait remarqué), Douste-Blazy (« mercurochrome universel ») ou Jack Lang (« je me sens gaullo-mitterrandien »). Tous prétendent vouloir « servir la France », mais comme tous brillent par la nullité de leurs idées et leur souhait de perpétuer l’Etat-providence et le statu-quo social-démocrate, j’en déduis qu’ils veulent surtout se servir eux-mêmes.
Notons quand même Alain Krivine qui, entre deux sottises anticapitalistes, parle de Bruxelles, où il siège comme député européen, et qui nous fait à ce sujet une crise de lucidité : « Je suis maintenant au coeur de la bête. C’est une bulle en dehors du monde réel. Un gaspillage fantastique, une caricature de démocratie. Tout est fait pour que les gens n’y comprennent rien. »
On se distrait un peu plus avec les vieux dinosaures, Mitterrand (« le socialisme est pour moi une ambition beaucoup plus haute qu’une convoitise de carrière », ça oui, on l'a senti passer), Marie-France Garaud (« quoi de plus naturel qu’elle prenne du plaisir à tuer » dit Rouart d'elle), Giscard (« je suis de culture libérale », affirme celui qui a généralisé la Sécurité sociale à tous les Français et imposé le collège unique - collège inique).
Le Comte de Paris, un aristocrate aux idées pas très arrêtées, mais qui ne craint pas de manier le paradoxe : « Il faudrait peut-être faire une révolution... Oui, contre les nouveaux privilèges, les castes de banquiers, de grands industriels, les syndicats, l’Education nationale, éliminer certains privilèges fiscaux... »
Serge Dassault, l'entrepreneur héritier de la dynastie, qui est, on le sait moins, maire de Corbeil-Essonnes (l’anti-Neuilly, dit-il), qui a sûrement ses défauts mais qui ne mâche pas ses mots. « On bourre le crâne des parents en disant qu’il faut que les enfants aient des diplômes. Mais il y a des enfants qui n’ont aucune envie d’avoir un diplôme. Et un diplôme, c’est moins important qu’un emploi. Alors qu’on manque de boulangers, de charcutiers et d’artisans dans tous les domaines. Il faut arrêter de croire que tout le monde est pareil. Je crois que ce qui tue la République, c’est l’égalitarisme. L’inégalité, c’est la nature, c’est la vie. »
Moi qui suis vaccinée contre la politique (vaccin non remboursé par la Sécu), qui est la continuation du Vol par d'autres moyens, j'attends le jour où tous ces fauves rentreront dans leur cage et nous laisseront tranquilles. Je suis même prête à me cotiser pour fournir la cage où on les enfermera tous (pas de risque qu'ils s'entredévorent, ils s'entendent comme larrons en foire pour vivre à nos dépens).
A sa lecture, force est de reconnaître qu'on voit de moins en moins ce qui sépare réellement Sarkozy, Villepin, Bayrou (« Ravaillac de la majorité »), Hollande (« on peut se passer du pouvoir, on ne peut pas se passer de chocolat ! » dit-il), le « bon M. Raffarin, toujours prêt à ouvrir les caisses de l’Etat aux mécontents devant la moindre mauvaise humeur et le premier calicot dressé », et qui « dorlote amoureusement tous les sujets de démagogie en vogue », Jean-Louis Debré (spécialité : avaleur de couleuvres - servies par Chirac-, « je ne suis pas un libéral à tous crins » dit-il - on l’avait remarqué), Douste-Blazy (« mercurochrome universel ») ou Jack Lang (« je me sens gaullo-mitterrandien »). Tous prétendent vouloir « servir la France », mais comme tous brillent par la nullité de leurs idées et leur souhait de perpétuer l’Etat-providence et le statu-quo social-démocrate, j’en déduis qu’ils veulent surtout se servir eux-mêmes.
Notons quand même Alain Krivine qui, entre deux sottises anticapitalistes, parle de Bruxelles, où il siège comme député européen, et qui nous fait à ce sujet une crise de lucidité : « Je suis maintenant au coeur de la bête. C’est une bulle en dehors du monde réel. Un gaspillage fantastique, une caricature de démocratie. Tout est fait pour que les gens n’y comprennent rien. »
On se distrait un peu plus avec les vieux dinosaures, Mitterrand (« le socialisme est pour moi une ambition beaucoup plus haute qu’une convoitise de carrière », ça oui, on l'a senti passer), Marie-France Garaud (« quoi de plus naturel qu’elle prenne du plaisir à tuer » dit Rouart d'elle), Giscard (« je suis de culture libérale », affirme celui qui a généralisé la Sécurité sociale à tous les Français et imposé le collège unique - collège inique).
Le Comte de Paris, un aristocrate aux idées pas très arrêtées, mais qui ne craint pas de manier le paradoxe : « Il faudrait peut-être faire une révolution... Oui, contre les nouveaux privilèges, les castes de banquiers, de grands industriels, les syndicats, l’Education nationale, éliminer certains privilèges fiscaux... »
Serge Dassault, l'entrepreneur héritier de la dynastie, qui est, on le sait moins, maire de Corbeil-Essonnes (l’anti-Neuilly, dit-il), qui a sûrement ses défauts mais qui ne mâche pas ses mots. « On bourre le crâne des parents en disant qu’il faut que les enfants aient des diplômes. Mais il y a des enfants qui n’ont aucune envie d’avoir un diplôme. Et un diplôme, c’est moins important qu’un emploi. Alors qu’on manque de boulangers, de charcutiers et d’artisans dans tous les domaines. Il faut arrêter de croire que tout le monde est pareil. Je crois que ce qui tue la République, c’est l’égalitarisme. L’inégalité, c’est la nature, c’est la vie. »
Moi qui suis vaccinée contre la politique (vaccin non remboursé par la Sécu), qui est la continuation du Vol par d'autres moyens, j'attends le jour où tous ces fauves rentreront dans leur cage et nous laisseront tranquilles. Je suis même prête à me cotiser pour fournir la cage où on les enfermera tous (pas de risque qu'ils s'entredévorent, ils s'entendent comme larrons en foire pour vivre à nos dépens).
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